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Agony without Him
10 novembre 2008

Story #2

Elizabeth s'était relevée. Elle s'était remise à sa tache, malgrès que son frère soit partit, sa présence se fait encore trop ressentir. Son baiser volé lui avait provoqué une migraine qu'elle n'avait put éliminer. Mais un élément de satisfaction la peuplait lorsqu'elle terminait de nettoyer sa maison. Oui, pendant quelques temps, ce serait sa maison.  Elle espérait bien que ses journées ne passeraient pas si vite cette fois-ci, pour ne pas gâcher ces moments de solitude, de calme. Mais revenons au présent, Elizabeth est posée. Elle regarde dehors, ses doux yeux perdus dehors, parcourant les fleurs et la verdure. Bientôt elle ira les rejoindre pour y voir son amant. Et cette fois-ci, elle pourra peut-être le faire entrer dans sa demeure ? En tout cas, en attendant la venue de la Lune,  et la venue de son amant avec, de sa voix et de sa joie, la jeune femme se dirige vers la cuisine et se met à cuisiner. Ce soir, elle ne mangera pas seule, elle espère pouvoir partager un repas avec l'homme qui fait chavirer son coeur. Son impatience grandit, commence lentement à la consumer. Mais la demoiselle reste calme, son heure viendra elle le sait. L'heure où ses yeux viendront se poser dans ceux de son bien-aimé. L'heure où sa voix viendra lui chanter quelques chansons qui lui sont dédiées.

D'ailleurs, elle s'approche cette heure. Quand elle voit le soleil commencer à disparaître, Elizabeth danse. Elle tourne, sur ellle-même. Longtemps, sans jamais se demander si elle sera malade après.  Elle laisse le vent qu'elle crée tourner autour d'elle même, ce même vent qui fait voleter ses cheveux et sa robe. L'impatience n'a pas le temps de prendre place dans son coeur car le soleil est déjà couché. La Lune est déjà là. Son amie, sa préférée, celle qui lui apporte tant de calme, paisibilité, douceur. Elle veut pouvoir oublier la douleur que son frère et ses lèvres traîtresse lui ont infligé. Les bleus, sur ses mains et ses poignets, sont voyants, un peu trop. Alors quand le filet de la lune filtré par les barreaux de sa fenêtre vient éclairer son visage, Elizabeth essaie de cacher ses mains derrière son dos. Cherche un stratagème pour couvrir les traces du passage d'Andréa sur son visage. Juste en y repensant, son coeur saigne. Alors la jeune femme évite, essaie d'oublier ne serait-ce qu'un seul instant.  Lorsqu'elle pense que le bon moment est arrivé, Elizabeth prend ce dont elle a besoin, et passe la porte vitrée...

Music : There's no simpathy for the dead - Escape The fate

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