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Agony without Him
15 octobre 2008

Diary #1

"Encore une journée.

Je résiste, il ne faut pas s'inquièter. Et de toute façon, qui s'inquièterait. Je n'ai pas d'importance, oh si seulement je ne peux qu'espérer en avoir pour Lui. Comme lui compte à mes yeux. C'est affreux. J'ai de plus en plus de mal à supporter qu'Ils m'appellent a longueur de journée. Ces cris, leurs cris, résonnent dans ma tête, ca se cogne, se bouscule, ca me fait mal, et je ne dis rien. Je n'ai jamais rien dit. Depuis ce triste jour, Maman. Ah, que tu dois être belle et posée là-haut! Si je pouvais, je te rejoindrais mais il me reste un lien à la vie. Lui seul me garde en vie sur Terre, m'empêche de couper se sveines qui m'éloignent de toi, d'ettouffer cette voix qui me murmure de partir. Un jour, je viendrais te retrouver, mais pour l'instant, seul lui compte. Il n'est pas loin de midi et j'ai l'impression que cela fait des jours entiers que je ne l'ai pas vut. Ses mains, ses yeux, son toucher, ses lèvres, tout. Il est imprimé là, dans mes pensées, et rien ne l'efface, pas même la rancoeur que je voue a mon frère, non rien. Parce qu'il est trop présent en moi, j'arrive a supporter ces longues journées. A vrai dire, je me remémore, me souviens de tous ses gestes, je le sens, nos mains entrelacées. Ses lèvres, si douces au toucher. Mes frissons incontrôlés et mes mots perdus, par millier. Ce manque m'écrase, me presse les entrailles. Et je sais que bientôt, mon corps sera livré à cet homme. Andrea, si tu savais comme je te hais. Tu m'a privé de mon innocence, de ma virginité. A cause de toi, et de celui qui se proclame mon père, j'ai entamé depuis sept ans une longue dégénerescence vers la démence. Seul lui, encore une fois, me retient à la surface. Je me souviens du jour où je l'ai vut pour la première fois, des ailes me sont poussées dans le dos, le soir même tu me les avait arrachées. Je me souviens, ces questions qui l'entourait, cet être sombren mystérieux, mais par-dessus tout si attirant. Combien de temps l'ai-je attendu? Et combien de temps vais-je encore attendre cette nuit? Je hais le soleil. Tout d'abord, il me fait bien mal aux yeux, et puis, il empêche la Lune de venir et d'apporter avec elle celui qui possède beaucoup plus que mon âme. Ma vie, je lui ai confiée. Ses paroles m'ont insufflées une nouvelle âme, une nouvelle joie, les peines n'existent plus la nuit, seulement le jour. Je hais le jour. Tous.

Ca y'est. Il m'appelle. Sa voix me fait trembler d'avance. Je respire profondément. Deuxième appel, plus pressant. Je n'ai aucune envie de le voir. Mais contre ma rancune, je monte les escaliers. Lentement, de peur de voir arriver ce moment fatidique où je ne deviendrais à nouveau qu'une poupée, grossièrement manipulée. Je sais, qu'à nouveau, j'aurais mal, mais je ne pourrais crier ni supplier, je me force à être muette. Père est partit, c'est l'occasion rêvée pour Andrea. Je pousse la porte de sa chambre, il m'ordonne de la fermer puis s'approche de moi. Il me parle, me dit qu'il à de nouveau envie de moi. Ses doigts passent sur mes joues, je baisse les yeux, reste immobile.
Ca y'est, je ne peux plus rien faire, se slèvres ont touchées les miennes. Il passe ses mains dans mes cheveux. Je m'efforce de penser à autre chose tandis que la peur gagne petit à petit mon intérieur. Je tremble. Il continue, mais cette fois, est plus brutal, il me colle à lui, m'emprisonne, me force à rester dans ses bras. Bientôt il me jette sur le lit, se fait plus pressant, embrasse mon cou, ma bouche, mes joues. Me défait de ma robe, puis de mon corset. Il me regarde, je ferme les yeux, j'ai bien trop peur. Il me susurre...tellement de choses. Je ne suis que son objet, une chose avec laquelle il s'amuse. Je sais qu'il aime voir la peur peupler mon visage, il s'en réjouit. Je ne porte plus rien, j'ai froid. Je ne me débats pas. Je ne me débats plus. Il y'a bien longtemps que j'ai compris que je ne pouvais me défendre. je me laisse faire.

Ca y'est.

Il s'est approprié mon corps. J'ai mal, souffre et le maudit en silence. Il est brutal, il crie. Il est fière de m'avoir rendue soumise. Des larmes coulent sur mes joues. C'est finit. Il s'echappe hors de moi. Se rabhille comme si de rien n'était. Je me sens mal. Des douleurs, partout, des bleux, sur ma peau. Et tellement de honte, rabaissée, je me prostre sur moi-même, étale difficlement un drap blanc sur moi. Et pleure. Tremble.

Et ce ne sera jamais la fin."

And the Melody is... People Error-Gazette

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Commentaires
A
Un style très agréable, et un choix de chanson on ne peut plus judicieux.<br /> Merci.
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